actualite
ACTUALITÉS

Remontée des taux limitée par le taux d'usure

Retour à la liste

LA REMONTÉE DES TAUX RESTE LIMITÉE PAR LES NIVEAUX DES TAUX D’USURE



Au 1er trimestre, le taux moyen de l’ensemble du marché s’est établi à 1,12%.

Depuis janvier, l’augmentation des taux s’est renforcée chaque mois, avec 1.18% en mars. Ce rythme reste cependant moins rapide que l’évolution de l’OAT à 10 ans ou de l’inflation.


Moins de 25% des emprunteurs obtiennent un taux inférieur à 1%.

Mais la totalité des emprunteurs bénéficient de crédits à des taux inférieurs à l’inflation (indice des prix harmonisé, IPCH en niveau annuel glissant à 2.87% en mars).



LA DURÉE MOYENNE DES PRETS S’ALLONGE TOUJOURS



Au 1er trimestre 2022, la durée moyenne des prêts accordés était de 241 mois.

A 13.6 ans en 2001 (163 mois), elle s’est établie à 20.2 ans en mars (242 mois).

Pour une bonne part des candidats à l’accession à la propriété et des investisseurs dans le locatif, une durée plus longue permet d’accéder au crédit malgré les conséquences de la hausse des prix des logements et l’impact de l’augmentation des taux d’apport personnel exigés.

D’ailleurs, l’allongement de la durée moyenne des crédits constaté depuis septembre 2021 (+ 7 mois) a surcompensé l’augmentation des taux des crédits accordés !



LA GUERRE EN UKRAINE ET LA BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT AMPLIFIENT LA DÉGRADATION DU MARCHÉ



Dans le contexte d’une stricte application des recommandations du HCSF, le nombre de prêts accordés s’est affaibli dès le début de l’année 2022, la demande réagissant en outre à la dégradation de son pouvoir d’achat, alors que les conditions de crédit ne s’amélioraient plus.

Puis le déclenchement de la crise en Ukraine a amplifié cette dégradation du marché, renforçant les pressions inflationnistes et leur impact sur les taux des crédits, alors que le moral des ménages fléchissait.




Le nombre de prêts accordés recule de 5.5% ce trimestre, en glissement annuel par référence à un 1er trimestre 2021 déjà dégradé. Par contre, la production de crédit progresse de 2.1%, en raison d’un recours à des montants d’emprunt plus élevés, conséquence d’un apport personnel plus important et de prix des logements en augmentation.


Le déclenchement de la guerre en Ukraine a provoqué un choc supplémentaire sur la demande de crédits. 



MALGRÉ UN CONTEXTE GLOBAL INCERTAIN LA CAPACITÉ DES MÉNAGES A ACHETER S’AMÉLIORE



En dépit des chocs qui se succèdent depuis 2020 (recommandation du HCSF, crise sanitaire, reprise de l’inflation et guerre en Ukraine), la capacité des ménages à acheter s’améliore encore, France entière.

La sortie du marché des emprunteurs les moins bien dotés en apport personnel fait augmenter cette capacité à acheter mesurée pour des ménages pourtant confrontés à la remontée des taux des crédits immobiliers et à la poursuite de la hausse des prix des logements.


  • Niveau national : + 2,1 m² de surface achetable entre le T1 2021 et le T1 2022.

  • La surface achetable n’a pratiquement pas bougé (+/- 1 m²) pour 20 % des grandes villes.

  • La surface achetable s’est réduite de plus de 2 m² dans 2 villes : à Angers en raison de la hausse rapide des prix et au Mans, où la demande bute sur le resserrement de l’accès au crédit.

  • La surface achetable s’est accrue dans 80 % des grandes villes. Cette évolution s’explique alors par la transformation du marché (éviction des candidats faiblement dotés en apport personnel) dans plusieurs villes : par exemple, à Amiens ou à Aix-en-Provence. Dans d’autres villes, une progression moins rapide des prix a aussi permis un accroissement de la capacité à acheter : par exemple, à Mulhouse ou à Strasbourg.




Pour avoir une vision encore plus précise sur l'évolution du marché au 1er trimestre 2022, n'hésitez pas à télécharger les publications et les annexes de l'Observatoire Crédit Logement / CSA sur lobservatoirecreditlogement.fr

Nos banques partenaires

Plus de 200 banques peuvent vous proposer la garantie Crédit Logement pour votre prêt immobilier.

En savoir plus